LOOK : la petite robe noire

 Bonjour à toutes et à tous,

Je suis contente de vous retrouver en meilleure forme - j'ai dû déserter un peu suite à un virus digestif qui m'a couché pendant 2 semaines, malaises à la clé ! - Je n'avais même plus l'énergie d'ouvrir mon ordinateur... Le comble pour une blogueuse !

Aujourd'hui, j'avais envie de vous présenter mon look qui met à l'honneur la petite robe noire ! Comme vous le savez, j'adore les couleurs et surtout, j'adore les porter. Cependant, la moitié - ou plus exactement 1/3 - de ma garde-robe est noire ! C'est sûrement dû au fait que je sois gémeaux aha

Pour contextualiser, en avril 2024, je me suis faite opérer d'une double mastectomie préventive avec reconstruction mammaire - je vous prépare un article sur le sujet car c'est un long sujet personnel qui mérite sa place ici -

En trainant sur ZALANDO, j'ai eu le coup de coeur pour une petite robe noire avec un volant blanc en bas, et un bustier. Malheureusement, mon opération me mettant très mal à l'aise avec mes "nouveau seins", je n'ai pas voulu la prendre. Mais mon amoureux m'a dit "peut-être peux-tu la prendre pour plus tard ?" et j'ai beaucoup aimé cette idée. Hélas, quand j'ai voulu la commande, elle fut en rupture de stock. Un signe du destin ?  J'aime croire que les choses n'arrivent pas par hasard !

Et puis, quelques semaines plus tard, je tombe sur une autre robe, la même que celle qui m'avait tapée dans l'oeil mais sans le bustier et là je me suis dit : BINGO, je n'ai même plus besoin d'attendre d'être mieux dans mon corps pour la porter ! C'est ainsi que cette robe est entrée dans ma vie.

Comme j'aime les superpositions, c'était évident que je voulais mettre un chemisier dessous ! J'avais envie d'un beau col bien rigide et assez présent... Mais je n'ai pas trouvé mon bonheur. J'ai néanmoins trouvé un chemisier qui m'a plu ! Son plus c'est clairement son dos... Que vous ne verrez pas aujourd'hui, mais promis, dès que les beaux jours arrivent, je vous le montrerai !

Mon obsession pour les collants rouges étant bel et bien acté, cela ne vous étonnera pas de voir qu'ils sont à nouveau présents ! Mais en même temps, je ne pouvais pas m'empêcher de mettre une touche de couleur à ce look.

Pour faire un rappel, j'ai sorti pour la première fois mon sac à main cerises, n'est-il pas merveilleux ? Je l'aime ++++ Bon, ok, quand j'ai dit à mon amoureux que ce sac était fait pour ce look, il m'a dit "mais ce n'est pas de saison ?!

" - ce qui est vrai, mais quand on acquiert une pièce que l'on veut porter immédiatement, saison ou pas, on le porte aha - Et au final, je suis bien contente de l'avoir associé avec cette tenue car il apporte du punch !

J'ai accroché une de mes Labubu dessus, que j'ai agrémenté avec des perles, et j'adore le résultat ! Faire des grigris pour sac est devenue ma nouvelle passion. Je trouve que c'est le détail qui fait la différence !

À mes pieds, je porte mes éternelle bottes Dr MARTENS que j'aime passionnément. C'est vraiment un de mes meilleurs achats, et sûrement l'un des plus rentabilisés ! - et mon astuce, c'est de créer un nouveau compte avec un nouveau mail pour profiter des 10% à l'infini... Ou presque ! On est un peu team rat ici -

Niveau accessoires, j'ai sorti ma "cravate texane" de chez VIVIENNE WESTWOOD : une pépite ! Je l'avais repérée mais elle n'était pas donnée... Puis un jour, j'ai vu qu'elle était en promotion, je me suis ruée dessus et je n'ai aucun regret ! Moi qui adore porter des cravates, celle-ci est originale - elle a d'ailleurs très vite disparu du site... victime de son succès ?! -

Pour continuer la petite touche dorée, j'ai ajouté ma ceinture "double", elle va avec tellement de looks ! Ainsi qu'une grosse paire de boucles d'oreilles en forme de coeur - et contrairement à ce qu'on pourrait croire, elles sont très légères ! -

Voilà, maintenant vous savez tout sur ce look moins coloré que d'habitude !

  Robe - ADL *

                  Chemisier - SAMSOE SAMSOE *

               Collants - CALZEDONIA *

       Chaussures - DR MARTENS

Sac à main - COACH *

Grigri de sac - MOI-MÊME

                  Cravate texane - VIVIENNE WESTWOOD

                   Ceinture - MICHAEL KORS *

Boucles d'oreilles - REGALROSE *

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Petite robe noire validée ?

À très vite,

Léopoldine

LOOK : inspiration années 60

 Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, on se retrouve pour un look que j'aime passionnément - rien que ça ! - Je suis éprise des années 60 que ce soit au niveau de la mode - qui représentent l'émancipation de la femme avec les mini-jupes et les couleurs - ou au niveau musical - même si quand on écoute certaines paroles, ça fait grincer des dents x394483 -

J'avais repéré cette robe depuis quelques mois, elle m'attirait mais je n'arrivais pas à avoir LA vision - sa forme m'appelait sans cesse mais sa "couleur" grise n'est pas quelque chose que j'apprécie particulièrement - Puis, j'ai eu l'illumination - certains l'ont pour des projets scientifiques, apparemment moi ça s'arrête à la mode aha - il fallait que je joue le jeu à fond en ramenant cette robe dans les années 60. Après quelques recherches sur Pinterest - mon meilleur ami ! - tout s'est éclairci : j'allais la porter avec un sous pull coloré, des collants eux aussi colorés - autant jouer le jeu à fond ! - ainsi que des bottes.

J'ai recherché des pièces qui collaient à l'image que j'avais en tête - c'est toujours la partie la plus difficile quand j'ai la "vision" et que je ne créé pas le look autour de pièces déjà trouvées ! -

J'ai alors trouvé ce pull col roulé rose en laine incroyable - qui est d'ailleurs en promo actuellement, je ne peux que vous inviter à foncer si vous avez aussi eu le coup de coeur ! - Sur le site, il semblait sympa, mais en vrai, il était encore plus beau. Le rose m'a émerveillé et colle parfaitement avec le gris de la robe !

Niveau collants, j'avais déjà dans ma garde-robe une paire rouge que j'adore ! Je sais que c'est un sujet un peu controversé car ça a été une grosse tendance qui s'est vite essoufflée, mais personnellement, je ne jure que par les collants rouges ou bordeaux. Je trouve que ça rehausse la tenue et lui donne plus de caractère - mais ça, vous avez déjà dû le comprendre suite à ce look ou celui-ci -

Mais attendez, vous allez me dire que j'ai oublié de mentionner un accessoire phare de ce look, non ? 

Je porte un bonnet à damiers rose et rouge réalisé par mes soins en crochet ! Je suis complètement addict au crochet - je crois que ce n'est plus un secret ! - et ma dernière passion s'avère être cette forme de bonnet typique des années 60 - oui, encore ! - Après avoir tenté le premier avec un tuto, j'ai réalisé celui-ci en faisant les modifications nécessaire pour que je l'aime à 100% et après un nombre incalculable d'heures dessus - je ne sais pas ce qui m'a pris à me dire que faire du damier était une super idées ! - je l'ai terminé quelques heures avant de shooter ce look ! Et vraiment, c'est LA pièce qui fait toute la différence. Je l'aime trop !

A mes pieds, je porte une paire de bottes que j'ai acheté il y a quelques années. J'aime la forme +++ mais je ne recommande pas leur achat, j'ai été très déçue par la qualité compte-tenu du prix... JONAK c'était bien jusqu'à il y a quelques années mais la qualité a réellement baissé et les prix sont restés les mêmes voire ont gonflé. Donc NEXT !

Côté accessoires, je porte mon sac rose que vous devez déjà bien connaitre ! Ce sac, c'était un goal. Je passais tous les jours devant LANCEL lorsque je faisais mes études et ce sac est resté un bon moment en vitrine. A chaque passage, je me disais qu'un jour, je me l'offrirai. C'est ce que j'ai pu faire avec ma première paie - et en plus, il était en réduction, j'ai même pu prendre la version noire : doublement gagnante ! -

J'y ai ajouté une de mes créations : le porte-clé ! Ça faisait un moment que j'avais envie de faire des porte-clés qui me ressemblent, avec un mélange de tout ce que j'aime : des Sylvanian, des perles et du crochet. Et je suis vraiment trop contente du résultat. Vous aimez ?

Pour ne pas mourir de froid, j'avais mon magnifique manteau en fausse fourrure sous la main, mais ce look se révèle seulement lorsqu'il n'est pas présent alors si vous voulez en savoir plus sur lui, ça se passe ici ! - c’était d’ailleurs mon amoureux qui le portait quand il faisait les photo et la tête des passants en valait le détour aha -

Oops, d'ailleurs c'est le premier look sur le blog avec ma nouvelle coupe ! Tellement satisfaisant de retrouver un carré court avec cette couleur de cheveux. Et dire que je ne voulais plus couper mes cheveux et les avoir très longs... La réalité m'a rattrapée et finalement, je crois que c'est ma coupe favorite, comme quoi !

Un grand merci à mon amoureux pour ces photos !

            Robe - MANGO *

                      Pull col roulé - MSCH COPENHAGEN *

                 Collants - CALZEDONIA *

      Bottes - JONAK

                                      Bonnet - MOI-MÊME EN CROCHET

Sac à main - LANCEL

        Porte-clés - MOI-MÊME

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Voilà, ce look n'a plus aucun secret pour vous ! J'espère qu'il vous aura plu.

Quelle est votre pièce favorite ?

À très vite,

Léopoldine

Je suis envahie de pensées limitantes

 Bonjour à toutes et à tous,

On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel article qui ne traitera pas de mode ! J'avais envie de reprendre mon blog pour toutes sortes de raisons : tout d'abord parce que ça me manquait, mais aussi parce-que j'avais envie de traiter de sujets plus "profonds", plus personnels et de prendre le temps de poser mes mots.

Aujourd'hui, j'avais envie de partager avec vous un sujet qui s'est présenté à moi dernièrement. Alors que je parlais avec ma psy de cette sensation de ne jamais être à ma place - notamment au niveau professionnel - Elle m'a demandé si je connaissais le concept de  "pensées limitantes". Ce n'était pas le cas mais cela m'a heurté en pleine face.

Les pensées limitantes sont "des idées profondément ancrées, souvent inconscientes, que nous avons sur nous-mêmes, les autres ou le monde, et qui restreignent nos actions, nos décisions et notre perception des opportunités. Ces croyances, forgées par nos expériences passées, notre éducation ou notre environnement, agissent comme des filtres qui influencent nos comportements, parfois au détriment de notre efficacité." (source : Juritravail)

Comment ai-je pu passer à côté de cela alors que c'est exactement ce que je ressens au fond de moi ? J'ai toujours manqué de confiance en moi, et il faut dire que la société n'est pas toujours aidante à ce sujet.

A chaque fois que j'ai une idée ou une envie, j'y pense, ça reste quelque part dans ma tête mais je n'ose pas me lancer "je ne suis pas assez intelligente, je ne suis pas assez formée, je ne suis pas assez douée, je n'y arriverai pas alors à quoi bon essayer ?"

Je n'ai jamais vraiment su ce que je voulais faire de ma vie, j'ai suivi la norme, et ce que je pensais qui pourrait me plaire. Après mon échec pour médecine - après 2 années à tenter le concours -, j'ai décidé d'aller en psychologie parce-que les cours que j'avais à la fac m'avaient plus. J'ai été happée par la psychologie sociale. Moi qui avais toujours eu l'impression que je n'étais pas normale, j'avais enfin accès à des études qui me permettaient de mieux comprendre l'humanité autour de moi. Ça m'a plu, mais j'étais dans une période de ma vie où j'étais mal et je n'avais pas le soutien dont j'avais besoin. J'ai fini par étouffer et arrêter ces études. Je n'étais pas assez forte pour aller jusqu'au bout.

C'est là aussi que les angoisses ont commencé à prendre une place encore plus anormale. C'est aussi là que je les ai laissées entrer par la porte pour ne plus les laisser repartir.

Après mon deuxième échec niveau études, j'ai trouvé un job alimentaire dans la vente - ma phobie, mais il faut bien pouvoir vivre - jusqu'à mon burnout. Ce dernier, m'a ouvert les yeux sur beaucoup de sujets et m'a permis d'apprendre à réellement me connaitre.

Arrive alors le moment : que vais-je faire de ma vie ? Qu'est-ce qui me fait vibrer ?

J'ai eu la chance d'ouvrir mon blog en 2013 et de pouvoir évolué d'une manière totalement imprévue et de pouvoir presque totalement en vivre le temps d'une période Ce fut le moment où j'ai été le plus en phase avec moi-même. 

Au moment de cette ascension, j'étais avec une garçon qui jalousait ma "réussite" et m'a demandée de mettre en pause ce que je faisais pour soulager sa conscience. J'ai été naïve, j'ai accepté. Et tout ce que j'avais construit durant des années s'est effondré.

Ma bouffée d'oxygène qu'était mon blog était devenu une cave sombre que personne ne voulait plus approcher. Suite à cela, les contrats et les marques se sont évaporés. Ma porte de sortie qui m'animait tant venait de se condamner - morale de cette histoire : ne laissait jamais personne mettre en pause ou finir ce que vous vivifie, d'autant plus quand ça vous rapproche d'un bonheur rémunéré aha -

Mais que faire ? Comment retrouver quelque chose qui me plait et qui puisse payer les factures ?

Après mon burnout, je me suis lancée dans les études d'infirmière. J'avais cette envie au fond de moi, et je me suis dit que c'était le moment. Après 3 années intenses, des stages avec des personnes qui n'étaient pas bienveillantes, j'ai réussi à avoir mon diplôme. J'étais fière de moi, j'étais allée jusqu'au bout. Mais cependant, quelque chose au fond de moi me disait que ce n'était pas moi.

A l'heure actuelle, je suis dans un flou total. Je suis angoissée par l'argent, j'ai besoin d'une situation financière stable afin de vivre mes rêves de voyage et de me sentir vivante. Et en même temps, ce qui me ramène de quoi le faire ne m'épanouit pas mais en plus de cela, bouffe toute mon énergie.

Suite à mon opération qui m'a amené à 6 mois d'arrêt maladie et des rendez-vous chez la psy, j'ai eu le temps de réfléchir et me poser des questions sur mon avenir : quand allais-je m'écouter ?

Je parlais à ma psy de ce flou qu'est l'avenir et des mon éternelle question sur ma place dans le travail - dans tous ceux que j'ai pu faire -. L'impression de ne jamais être là où il faut, de subir et de m'accrocher comme je le peux parce-que l'argent a beau ne pas faire le bonheur, il crée un espace de sécurité dont j'ai besoin.

Après m'avoir demandé ce qui me plait, au fond de moi, elle m'a demandée si j'avais déjà pensé à me lancer ? C'est suite à ma réponse qu'elle m'a dit que ce qui m'empêchait de le faire étaient les pensées limitantes. C'est là que j'ai compris qu'elles s'étaient éprises de moi depuis des années - peut-être même toujours ? -

A chaque fois qu'une envie émergeait en moi des blocages mentaux, des barrières imaginaires, prenaient immédiatement le relais : je n'y arriverai pas, ce n'est pas pour moi. Sauf que comment savoir si cela sera un échec ou une réussite si jamais on essaie ?

Et qu'est-ce réellement un échec ? Nous en avons tous eu et nous avons tous réussi à rebondir derrière, apprendre d'eux et avancer. N'est-ce pas finalement juste une leçon ?

Ça m'a beaucoup remuée parce-que j'ai réalisé que j'avais enfoui en moi des choses qui pourraient me rendre heureuse juste par peur d'échouer. Et dans aucun scénario je n'y voyais la réussite. Pourquoi étais-je si dure avec moi ? Pourquoi étais-je en mode "autosabotage" ?

C'est finalement l'une des choses les plus difficiles à partir du moment où quelqu'un t'ouvre les yeux sur les pensées limitantes : elles sont partout autour de toi, en toi, et tu les écoutes sans savoir pourquoi, un peu comme si c'était la voix de la raison, celle de la réalité.

Mais finalement, qui te connait le mieux ? Qui connait le mieux tes envies et ta persévérance lorsque tu y mets tous tes espoirs et moyens ?

Je n'ai pas de recette magique pour contrer les pensées et croyances limitantes mais je dirais que la première étape - la plus importante à mes yeux - est de les conscientiser afin de passer outre.

Nous ne sommes pas des êtres infaillibles mais prendre quelques risques pour vivre en phase avec soi-même n'est finalement pas si cher payé face à des années de souffrances avec soi-même ou dans un environnement qui nous ronge un peu plus chaque jour.

Je profite de cet article pour remercier ma psy mais aussi et surtout mon amoureux qui est d'un soutien sans faille face à toutes mes interrogations, mes baisses de morale face à mon avenir professionnelle et de ses encouragements qui me donnent la force d'essayer de dépasser mes pensées limitantes.

Et comme il me le dit si bien, le temps que l'on passe à penser est celui que l'on ne prend pas pour produire alors parfois il suffit juste de se lancer sans trop s'interroger.

Je vous laisse sur ces belles paroles !

Et vous, êtes-vous team pensées limitantes ou team on a qu'une vie ?

Vous sentez-vous en phase avec vous-mêmes et vos envies ?

À bien vite,

Léopoldine